Archives de catégorie : Sans catégorie
Un sou de rêve (Julianne Farré)
Une gare sans guichet. Eloignée de la bourgade, elle doit son existence aux bûcherons pour le transport du bois par chemin de fer. Gare fantôme. Juste un abri recouvert d’un toit, avec un panneau indiquant les horaires du train. Un … Continuer la lecture
Le brun (Rita Genthon)
Brun ténébreux et viril de l’étalon fougueux galopant dans les prairies. Brun solide et fort de l’ours qui enlace le tronc pour y planter ses griffes. Brun chaud et réconfortant le chocolat fumant de l’enfance, réchauffant les doigts engourdis et … Continuer la lecture
Couleurs de la vie (Nicole Lachat-Trezzini)
J’aimerais écrire des poèmes qui ressembleraient aux couleurs de la vie. Il y aurait de tout et surtout beaucoup de silence. Du silence blanc, impalpable et infini pour éloigner les ennuis, les empêchements. Selon le sens de mes humeurs, je … Continuer la lecture
Matière à réflexion (Nicole Lachat-Trezzini)
Verrues heureuses sur front lisse. Sourcils récalcitrants mal épilés. Paupières lourdes, tombantes sur yeux enfoncés, rapprochés, abimés. Pas bon œil. Grosse verrue sur le nez, oui encore une, sur nez épaté. Epaté de quoi ? De plus grand chose.
Porte-jarretelles (Catherine Venturi Pinton)
Je dis: porte-jarretelles Je dis : porte-jarretelles sur jambes fines Quand le pli d’une jupe s’écarte fortuitement Et que la cuisse se dévoile impudiquement, Montrant cet ornement Car de nos jours, le pantalon se porte trop souvent Et les collants … Continuer la lecture
Ultime étreinte (Julianne Farré)
Tendrement, j’ai posé mes mains sur les siennes, enserré ses doigts inertes. Mes mains pleines de vie, brûlantes du sang qui coulait dans mes veines. Mes doigts en fusion cherchant vainement à réchauffer les siens. J’ai baisé la sueur exhalée … Continuer la lecture
Week-end enchocoleillé (Nicole Lachat-Trezzini)
Au dehors le soleil est bleu. Dedans ma convoitise est feu. Desserts lactés, Désirs plaqués, Remplacent un vrai manque d’ardeur, Maudits carrés friands de mes rondeurs.
Ma grand-mère (Julianne Farré)
Elle sentait la lavande Ma grand-mère parfumée Coquette, brillantinée Des yeux rieurs en amande
Service compris (Catherine Venturi Pinton)
Service compris – Tu attendais depuis longtemps ? – Il n’est pas trop chic ce restaurant ? – C’est vraiment l’horreur cette circulation. – Une table pour deux, vers l’aquarium. – Tu as triste mine ce soir.
Eloge d’une addiction (Julianne Farré)
Oh toi, élixir tant aimé Toi qui ne manques jamais dans mon cellier Comment te décrire ?